Le "V" de Churchill, un symbole mondial
En pleine Seconde Guerre mondiale, Winston Churchill popularise un geste simple mais puissant : le "V" de la victoire. Avec deux doigts levés, il symbolise l’espoir et la détermination des Alliés face à l'Axe. Ce geste devient rapidement un emblème de résistance, incarnant la volonté inébranlable de vaincre l'oppression. Pourtant, ce symbole emblématique ne doit pas sa naissance à Churchill lui-même.
La véritable naissance du "V" de la Victoire
En réalité, le "V" de la victoire trouve son origine dans une idée lancée en 1941 par Victor de Laveleye, un ancien ministre belge exilé à Londres. Sur les ondes de la BBC, il encourage ses compatriotes à utiliser la lettre "V" comme signe de résistance contre l'occupation allemande. Double résonance en belgique, où en français, "V" est la première lettre de "Victoire", et en flamand, celle de "Vrijheid" qui signifie “Liberté”. Ce symbole simple et universel commence alors à apparaître partout en Belgique, puis en Europe, gravé sur les murs, les panneaux, et même sur les véhicules allemands, prenant une signification encore plus provocatrice.
Le “V” étant aussi la première lettre de “Victory” en anglais, il devient évident que Churchill s’en sert aussi. Les nombreuses photos de Churchill exposant ses deux doigts l'ont fait passer à la postérité.
Situé en Picardie à Fort Mahon, le camping Airotel 4 étoiles Le Royon met tout à disposition de ses vacanciers pour leur faire passer un séjour inoubliable, non loin d’un site naturel protégé.
Au sein même du camping Le Royon, les vacanciers pourront passer des journées entières à profiter d’un grand espace aquatique. Sur cet espace aquatique se trouve une piscine chauffée et couverte permettant la baignade et la détente, même par mauvais temps. Une piscine extérieure est également présente, accompagnée d’une pataugeoire pour les enfants en bas-âge avec champignon arroseur. Des jets hydromassants sont à disposition dans le grand bassin extérieur, permettant se décontracter les cervicales. Les activités sont variées au camping Le Royon et chacun y trouvera son bonheur. Certains seront ravis de profiter des tables de ping-pong pendant que d’autres préféreront le terrain de pétanque. Les sportifs apprécieront le terrain multi-sports ou encore l’espace fitness en plein air. Une mini-ferme est mise à disposition des vacanciers, pour le plus grand plaisir des enfants, ainsi qu’une grande aire de jeux avec toboggan, cabanes en bois, mur d’escalade et autres structures ludiques.
Le camping Le Royon se charge d’organiser des soirées animées pour tous ses vacanciers, qui pourront ainsi profiter de soirées dansantes, soirées casino, spectacles de cabaret et de transformisme ou encore karaokés. Divers tournois sont organisés, de fléchettes ou de belote par exemple, et les enfants auront la plaisir d’intégrer le mini-club et de profiter des activités proposées.
Les emplacements de camping proposés sont d’une superficie d’environ 95m2 et disposent d’un robinet d’eau potable ainsi que d’un branchement électrique. Certains vacanciers apprécieront de séjourner dans un des mobil-homes tout confort proposés à la location par le camping Le Royon. Ces derniers disposent d’une cuisine équipée, d’une salle de bain et d’une terrasse avec son salon de jardin et son barbecue.
Le camping Le Royon se trouve non loin d’une immense plage de sable et invite donc les vacanciers à profiter de diverses activités nautiques. Les amateurs de patrimoine seront ravis de visiter l’abbaye de Valloires ou encore le Château fort de
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Retour à Azincourt en 1415
Mais l'histoire du "V" de la victoire peut pour certains remonter quelques siècles en arrière, jusqu'à une plaine boueuse du nord de la France : Azincourt, le 25 octobre 1415. Ce jour-là, les troupes anglaises, sous le commandement du roi Henri V, affrontent une armée française bien plus nombreuse. La bataille tourne rapidement en faveur des Anglais, grâce en grande partie à leurs archers, des hommes venus de tout le royaume. Ces archers, redoutables avec leurs arcs longs, infligent de lourdes pertes aux chevaliers français. Selon la légende, avant la bataille, les Français, certains de leur victoire, menacent de couper les deux doigts (l'index et le majeur) de chaque archer anglais capturé, rendant ainsi impossible le tir à l'arc. En réponse, les archers anglais auraient brandi ces deux mêmes doigts en signe de défi, pour montrer qu'ils étaient prêts à se battre. Ce geste serait ainsi devenu un symbole de résistance et de victoire, bien avant d’être popularisé par Churchill.
Un symbole qui transcende les époques
Aujourd'hui, le "V" de la victoire est reconnu dans le monde entier, bien souvent sans que l’on sache vraiment d’où il vient. Ce geste, à la fois simple et puissant, est le reflet d’une histoire riche où légendes et réalités se croisent. Que ce soit par les archers d’Azincourt ou les résistants européens, le "V" a traversé les époques pour devenir un emblème intemporel de liberté et de résilience face à l’adversité.